La deuxième moitié du
XVIIème siècle représente une ère de prospérité, suivie de la crise de
conscience européenne dans les années 1680-1715. Le théâtre, qui était au début
poursuivi par l´Église devient en 1680 répandu dans toute l´Europe. Jean Racine
rivalise avec Pierre Corneille pour la meilleure pièce de théâtre. Sa forme de
théâtre est caractérisée comme classique mais il n’est pas entièrement coupé des
idées précieuses. On peut le voir par exemple dans son idée du fatalisme de
l’amour. De 1667 à 1677, il écrit sept tragédies : Andromaque, Bérénice,
Bajazet, Mithridate, Iphigénie en Aulide, Phèdre et Athalie. Après il délaisse
son métier d´écrivain et devient l´historiographe du roi. Jean Racine invente
la nouvelle forme du tragique - la catastrophe est imminente dès les
premières paroles des personnages – ce qui est valable aussi pour Bajazet.
Toutes ses tragédies
sont pleines des sentiments d’amour, de haine, d’ambition. « Dès que ces
passions nous sont connues, nous savons qu´il n´y a pas d´issue sans meurtre.
La durée de la pièce ne tient qu´à l´indécision des personnages. » Le sujet lui-même
de la tragédie n’est pas tellement difficile. Racine met en valeur les
relations entre les personnages. Aux passions et relations compliquées est
ajoutée la fatalité du destin et l’atmosphère exotique. Tout cela fait de Bajazet
une tragédie remarquable.
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